30.06.2011 -

SRT GE, AG houleuse !

Assemblée générale ordinaire suivie d'une conférence de Michel Racine, Etudes et audiences à la RTS

La dernière AG de la SRT GE s’est déroulée dans une ambiance quelque peu tendue le 18 mai, à la RTS. Commencée avec du retard, elle fut dirigée par Pierre-André Berger, président.

Les 40 membres présents sur 200 (dont 20 excusés) représentent un joli pourcentage de participation et de ce côté-là, on peut parler de succès. Après le rapport présidentiel, la présentation des finances fut l’objet d’une double déception; d’une part, un résultat légèrement déficitaire pour la 2ème année consécutive et d’autre part, un capital de l’association des plus modestes.

L’augmentation des cotisations de CHF 20.- à CHF 30.- a été refusée par l’Assemblée générale, seuls CHF 5.- de plus ayant été consentis. Puis ce fut au tour des statuts de créer des ennuis, des différends et d’interminables palabres. Un amendement ayant trait à l’origine des membres de la SRT GE qui prévoyait l’intégration des Vaudois jusqu’à Nyon et celui des étrangers résidant en zones frontalières a été présenté hors délai ; il fut mis au vote et la majorité requise des deux tiers ne fut pas atteinte. Mais on est soudainement tombé dans un débat politique avec des relents de racisme qui n’avaient pas leur place dans cette Assemblée générale.

Heureusement que par la suite, l’excellent Michel Racine, chef du Service études et audience à la RTS, sut faire baisser la tension et augmenter l’attention dans un brillant exposé ayant trait aux taux d’écoute, aux statistiques et aux différents systèmes de mesure et de contrôle des audiences. Il fut intéressant de constater combien la RTS se préoccupe de ce domaine et de très nombreuses questions furent posées, allant de la publicité suisse sur M6 à la prise en compte des auditeurs et téléspectateurs frontaliers, en passant par les qualités requises pour être détenteur d’un système de contrôle.

Les salons de la RTS furent enfin l’endroit de rassemblement des participants, et l’agape fut fort sympathique.

Daniel Zurcher