05.12.2016 - Emission

Bye Bye la Suisse, que sont-ils devenus?

Retour sur l’aventure de deux couples romands.

En 2013, une famille de la Côte vaudoise partait s’installer à Mumbai en Inde. Leur but était d’ouvrir un restaurant suisse servant raclettes et fondues. Qu’est devenu ce rêve ? En 2014, un jeune couple de Romands et leurs deux enfants ont tout plaqué pour une vie plus simple, près de la nature; ils ont construit une yourte en Haute-Garonne et réinventent leur quotidien chaque matin. Que sont-ils devenus?

Joanne et Raphaël Ashtamkar et leurs enfants Sanjay et Jaya

Souvenez-vous, c’était en 2013, Joanne et Raphaël Ashtamkar décidaient de tout quitter pour tenter l’aventure ailleurs. Ils avaient choisi Mumbai en Inde, la mégapole où le père de Raphaël avait grandi. Restaurateur à Nyon, Raphaël voulait répéter l’expérience à l’autre bout du monde en ouvrant un restaurant proposant raclettes et fondues. Mais avec son projet, il a très vite été confronté à de nombreux obstacles, tout ne s’est pas passé comme souhaité. Raphaël a donc cherché de nouvelles pistes : le commerce de t-shirts, la vente d’éléments de places de jeux, l’importation de chocolat, de fromage ou encore d’huile d’olive. Mais là aussi, ses interlocuteurs se sont avérés plus coriaces qu’il ne l’avait imaginé. Si les affaires avaient eu de la peine à démarrer, toute la famille avait, elle, pris ses repères et acquis des habitudes. Tous puisaient dans cette grande ville une énergie nouvelle. Mais que sont-ils devenus après trois ans passés sur place ?

Justine et Benoît Leibzig et leurs enfants Eliah et Nohim

Cette jeune famille a elle aussi décidé de larguer les amarres. C’était fin 2014. Elle quittait le canton de Vaud pour s’installer en Haute-Garonne, dans le sud-ouest de la France. Le jeune couple avait opté pour un changement de vie radical. L’envie d’évasion de Justine et Benoît était liée à une nouvelle vision du monde. Dans cette optique, ils ont choisi de vivre dans une yourte, en pleine nature et entourés d’animaux. Leur but était de pouvoir vivre un jour en parfaite autarcie, avec notamment un élevage de daims. Sur un terrain de 18 hectares, ils décidèrent de développer des cultures selon les principes de la permaculture et de la biodynamie et d’agrandir petit à petit la basse-cour. A quoi ressemble aujourd’hui le domaine des Leibzig? Ont-ils trouvé un sens aux questions existentielles qu’ils se posaient?

Communiqué RTS