18.07.2019 - SRG SSR

21 coproductions de la SSR présentées au festival de Locarno

© Festival del film Locarno

Entre le 7 et le 17 août, 21 coproductions de la SSR seront présentées dans différentes catégories du festival.

Le cinéma, parce qu’il permet de tisser des liens, de nous faire découvrir de nouvelles cultures, de bousculer nos certitudes, fait partie intégrante du service public. À ce titre, tous les ans, la SSR investit 27,5 millions de francs dans la production de films suisses. Elle soutient de surcroît de nombreux festivals de cinéma ou d’autres manifestations en lien avec les films et le cinéma.

La SSR est ainsi partenaire média du festival de Locarno depuis de nombreuses années. Le festival aura lieu pour la première fois sous la direction artistique de Lili Hinstin, qui après avoir été adjointe à la direction artistique du festival Cinéma du Réel à Paris de 2011 à 2013, a dirigé le festival international Entrevues Belfort.

Quelques coproductions présentées à Locarno

«O fim do Mundo» de Basil Da Cunha sera présenté dans la catégorie «Compétition internationale». Après huit ans passés en maison de correction, Spira revient à Reboleira, un bidonville en cours de destruction dans la banlieue de Lisbonne. Tandis qu’il retrouve ses amis et sa famille, Kikas, un vieux trafiquant du quartier, lui fait comprendre qu’il n’est pas le bienvenu.

Dans la catégorie «Cinéastes du présent», Klaudia Reynicke thématise la soif de liberté d’une jeune femme dans son film «Love Me Tender». Seconda, 32 ans, est prête à tout pour acquérir sa liberté. Souffrant d’agoraphobie, elle est incapable de sortir de chez elle, mais quand elle y parvient enfin, elle doit faire face à de nouveaux défis, poussant toujours plus loin ses limites. Cette anti-super héroïne affirmée et coriace y parviendra à sa manière.

Dans la même catégorie, «L’Ile aux Oiseaux» de Maya Kosa et de Sérgio da Costa nous emmène à la découverte de la vie d’Antonin. Après une longue période d’isolement, Antonin, un jeune homme à la fatigue persistante, redécouvre le monde dans un centre de soins pour les oiseaux sauvages. Dans ce décor étrange, bercé par le vacarme des avions, on sauve aussi bien les oiseaux blessés que les âmes en peine.

Dans le film «Bagdad in my Shadow» de Samir, c’est l’histoire d’Irakiens émigrés en Angleterre qui nous est racontée. Amal, une épouse cachée, l’écrivain Taufiq et Muhanad, un informaticien gay, se retrouvent régulièrement au café Abu Nawas, un lieu de rencontre populaire pour les Irakiens en exil à Londres. Incité par un prédicateur intégriste d’une mosquée salafiste, le neveu de Taufiq, Nasseer, attaque son oncle et bouleverse la vie de tout le monde.

David Vogel explore quant à lui la thématique de la relation des Suisses avec l’Islam dans son film «Shalom Allah» présenté dans la catégorie «Semaine de la critique». Les musulmans sont systématiquement diabolisés dans les médias. Comment expliquer que plus d’une centaine de Suisses se convertissent à l’Islam tous les ans? David Vogel tente d’y répondre dans son film. Le fait qu’il est lui-même juif n’a aucune importance ou bien si…?

SSR/RTSR